Cette délicate herbe de la famille des Fumariacea pousse partout en France. Vous la trouverez le long des murs, sur les talus, dans les champs en jachère, prés des maisons... Elle apprécie un sol plutôt sec et la mi-ombre.
Son énergie froide de type Air apporte de l'astringence aux organismes un peu trop encombrés par des fluides digestifs encrassés (nourriture industrielle, alcool, intoxication alimentaire, nourriture trop riche et trop copieuse...)
Ses inflorescences (haut de la tige qui porte les fleurs) sont à infuser si possible fraîches, en quantité très raisonnable : le fumeterre est très amer et peut causer un très rapide nettoyage, voire instantané (nausée ou vomissement) Il vaut mieux l'associer à des herbes douces, un filet de citron ou une pincée de poudre de réglisse. Son effet "air" assèche le terrain. Elle est par conséquent déconseillée aux personnes maigres et dénutries, aux futures mamans et aux enfants. En revanche son énergie sèche et froide est conseillée aux "pléthoriques" type Feu.
La consommation de fumeterre sous forme de tisane ou d'alcoolature se fait sur une courte période, en cure de 10 jours maximum. "C'est la dose qui fait le poison" (Paracelse).
Vous pouvez la faire sécher à l'abri de l'humidité et du soleil et la conserver pendant un an dans un bocal en verre.
Quantité de fumeterre frais pour un litre d'eau : environ 40g. Pour du fumeterre séché : 20gr.
Agnès Moriconi, cueilleuse d'herbes médicinales à Nantes, énergéticienne